Messages : 193 Habitation : Quartiers Date d'inscription : 19/03/2017 Age : 25 Localisation : Damned Town
Sujet: Interforum Ven 4 Jan - 19:07
▲▼ Manoir abandonnéTu soupires. Tu n’en peux plus de la cité, de ta seconde qui t’agace à force de te coller aux basques et de ces démons tous plus irresponsables les uns que les autres. C’est à croire que le monde marche sur la tête, avec à l’apogée du défilé cette vieille chouette nommée Edwige. Tu as vraiment besoin de changer d’air. Oui, toi l’habituel roi casanier, ne désirant que rester cloîtré à l’intérieur de ton bureau pour travailler, tu ressens un besoin irrépressible de t’évader. Prendre quelques jours loin de Damned Town te ferait du bien.
Te munissant d’un sac et de ton uchigatana, tu ne prends que le strict minimum et n’avertis pas tes serviteurs (ou la gourgandine te servant de bras droit), pour quitter le palais avant la nuit. Tu empruntes un portail, et savoures déjà le plaisir de profiter de quelques jours de vacances.
Sauf que non. Tu apparais au milieu de nulle part, à mille-mille de toute ville habitée. Qui plus est sous la pluie, inondant ton corps. Décidément, peu importe où tu te rends, te suivent les misères du quotidien. Quelqu’un doit t’avoir jeté un sort, ou alors trimbales-tu la poisse dans tes poches.
Devant toi, s’élève un haut manoir, entouré d’une cour et fermé d’un portail grillagé sombre. Les lieux sont plongés dans l’ombre, et des cris de corbeaux parviennent jusqu’à tes oreilles. C’est charmant, un peu comme à la maison. Soudain, une lumière désagréable attire ton regard sur le coté. Un être, dénué d’aura, un humain dans ce cas, s’approche de toi, un bout de bois à la main brandis en avant. Il s’adresse à toi.
Concernant le contexte : Paradis, Enfers, Terre, tout est réalité. Damned Town est une ville immense, perdue quelque part on ne sait où. Les humains qui commettent un péché s’y réveillent, comme après un long sommeil, aux pieds des marches de la Mairie, recouverts d’une petite couverture. Les déchus, exclus de leurs terres d’origines, y sont envoyés pour s’y racheter.
De par la présence de la reine des anges, Edwige, et d’un roi démon, Dragon, les anges et les démons cohabitent avec tout ce petit monde dans la ville, se livrant une guerre ouverte, sans violence, car interdite, mais sans merci.
Concernant mon personnage - Dragon : Il est un roi démoniaque influent, particulièrement réputé pour sa froideur. Équanime, asocial, antipathique, Dragon n’est pas un personnage très amical. En tant que souverain des Enfers, il règne d’une main de fer et s’agace d’un rien. Ne le mettez pas en colère, il est du genre violent quant on pousse papy dans les orties (oui, il a 200 ans).
Avatar (Ookurikara - Touken Ranbu) : https://i.pinimg.com/564x/e5/0b/e8/e50be80741e9cb9040d196b7fa85999a.jpg Petit message : Coucou à toi de chez ILK, je suis très heureux de partager avec toi cette aventure. Je m'excuse d'avance concernant les agissements de mon personnage très peu sociable, mais promis il pourra faire preuve du minimum vital de sociabilité à l'avenir dans le RP. Bon courage à toi ♪
Si tu souhaites me contacter, envoie moi un mail directement sur mon profil sur mon forum d'origine, (si d'ici là je ne t'ai pas envoyé de mon côté un mail ah ah), juste parce que je suis pas super fan de mettre mon discord directement ici :/
A la prochaine ~
Ismaël H. Sylwette
Lost Child
Race : Humain Degré :
Messages : 193 Habitation : Quartiers Date d'inscription : 19/03/2017 Age : 25 Localisation : Damned Town
Sujet: Re: Interforum Dim 6 Jan - 13:55
▲▼ Manoir abandonnéTu te tiens en alerte, devant la créature postée devant toi, dont les crocs brillants de bave trahissent la faim gargantuesque l’habitant. Un dragon, un vrai dragon de chair et d’os, serais-tu en train de rêver ? Non, la bête reptilienne, massive et dangereuse, vous darde d’un regard démoniaque. Ironique à y penser. Si ton cœur n’étais pas de glace, tu ressentirais de la peur, ou un je ne sais quoi d’admiration pour lui. Entendant la voix du jeune homme derrière toi, tu constates une volée d’oiseau détourner l’attention du monstre. En une fraction de seconde, tu te retournes, que vient-il se passer ? L’humain est arqué, visage sérieux, bâton de bois - lampe de poche éteinte en avant. D’où sortent ces oiseaux ? Et quel est cet étrange écrin opaque entourant sa personne, tel un bouclier de verre ?
Arrête de te poser des question et agis ! Tu dégaines ta lame, dont l’acier noir mainte fois replié par ton forgeron projette des éclats sanguinaires sur le marbre du sol. Tes yeux s’éclairent d’une lueur ardente, et tu déploies ton poids sur l’avant. Te projetant sur le flanc du monstre, à l’opposé du trajet des oiseaux, tu viens entailler la jambe bestiale. Un hurlement de douleur mêlé à de la rage égosille la gorge du dragon. Il se retourne, et fouette l’air de sa queue écailleuse, te projetant en arrière. Sur sa course, l’organe fracasse une commode et crève le plafond. Des craquements résonnent. Il ne manquerait plus que la bâtisse s’effondre.
Solide sur tes appuis, tu retombes sur deux pieds, et repositionne ta lame à l’avant. Seul un dragon peut en tuer un autre, et le titre ne peut revenir qu’à l’un d’entre vous deux. C’est toi le roi ici, cette créature n’imposera pas sa loi. La taille de cette chimère reste inférieure à ce que tu pouvais imaginer. Tu baisses le menton et retrousses tes manches. Sur ton bras se dessine ton dragon d’encre. Il ne lui ressemble pas le moins du monde. Tu recentres ton attention sur la bête, désormais en colère.
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Sujet: Re: Interforum Dim 6 Jan - 17:26
▲▼ Manoir abandonnéLes flammes t’échappent de justesse, un peu plus et leur langue brûlante venait lécher ton corps pour l’assassiner. La déviation est due à une manigance de la part de l’autre imbécile. Des cordes venues du sol, et puis encore, des clown venus des égouts ? Si c’est un tour de passe-passe, peu importe son origine, il est d’une utilité indéniable. Enfin, si tant est qu’un compliment envers une autre personne pourrait traverser ton esprit équanime.
L’humain tend son bout de bois en ta direction, et tu sens ton corps se modifier. Tu ne peux pas vraiment expliquer ce qu’il se passe, ni là dehors, ni même en toi, mais le regard du dragon est désormais entièrement fixé sur la chair humaine à distance. Tu te déplaces lentement, sur le côté, sans attirer le regard de la bête. Elle ne semble pas remarquer ton petit manège. Tu réajustes la tenue de ton arme, pointant vers l’ennemi son estoc : brochette de dragon grillé au menu de ce soir.
Sans attendre une seconde supplémentaire, tu files à toute allure en direction du monstre, et viens planter ta lame dans son flanc. Une rage sourde insuffle tes veines, comme à l’époque où tu conquérais les Enfers. L’hémoglobine noire de tes ancêtres bat la mesure, et ton cœur suit un tempo endiablé. Ce n’est pas un, mais trois coups que tu porteras à ton adversaire. Esquivant les mouvements de surprise en riposte, tu parviens à frapper de nouveau. Tes coups sont portés là où la peau fait saillie, ou les écailles ne sont pas.
La bête mugit, et se débat. Elle frappe à l’aveugle, endommageant les murs, les meubles et le sol marbré, où du moins ce qu’il en restait. La créature finit par s’immobiliser, à tes pieds, morte. Du sang se répand sur le sol, formant une flaque glaciale. Tu t’éloignes. Ton visage n’exprime pas de victoire. Tu viens de tuer un Dragon, bête que depuis toujours tu adulais.
Le visage fermé, tu soupires. Tu essuies le revers de ton arme contre ta paume, et t’accroupis.
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Sujet: Re: Interforum Dim 6 Jan - 22:51
▲▼ Manoir abandonnéLa pluie cesse, l’accalmie régnant dehors désormais semble s’apaiser. De fins rayons de lumière percent à travers les nuages, et leur incandescence viennent illuminer l’intérieur du manoir. Avec la clarté, il revêt des airs plus accueillants, bien moins accordés à tes goûts. Ceci te rappelle presque ton bureau du temps, où tu te réfugies pour trouver calme et sérénité une fois la nuit tombée. L’atmosphère chaleureuse et secrète de cette pièce hors du palais te permet de garder la concentration nécessaire à l’écriture de tes rapports. Tu en reviens toujours au travail finalement non ?
Le Dragon, toi, bien vivant pour sa part, acquiesce silencieusement les dires de l’humain. Mais ton caractère solitaire et insensible t’empêcheront de formuler des remerciements. C’est recouvert du masque de l’indifférence que tu repositionnes ta lame dans son fourreau, et essuies du haut de ton vêtement la sueur coulant contre ta joue.
Tu prends le temps d’observer une dernière fois le grand manoir depuis son hall, te demandant quelles histoires macabres il pouvait habiter. Tu ne sais pas encore où tu te situes sur la terre des hommes, mais c’est un coin qu’il te faudra peut-être revisiter à l’avenir. Sans l’autre imbécile évidemment. Enfin, il ne s’est pas montré trop insupportable, il faut le reconnaître. Pour une fois que quelqu’un ne cherche pas impatiemment à t’agresser.
Tu vas rester encore un peu, avant de repartir. L’humain ne doit pas voir l’invocation du portail. Tu le laisses partir, sans un mot. Lorsque sur le pied de la porte il se retourne une dernière fois, tu lui réponds sans hausser la voix.