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[EVENT] Lune Rousse - Dragon / Haelyn
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Ismaël H. Sylwette
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MessageSujet: [EVENT] Lune Rousse - Dragon / Haelyn [EVENT] Lune Rousse - Dragon / Haelyn Icon_minitimeLun 16 Nov - 22:45
Lune Rousse
 
ft. Keithan S. Kahara



A travers la fenêtre de ton bureau percent les rayons écarlates de la Lune Rousse. Tes mains tiennent une plume que tu trempes régulièrement dans de l’encre noire, pour compléter des rapports, suivant avec assiduité ce rituel désormais quotidien. Tes yeux d’ambre sont légèrement plissés tandis que tes gestes sont précis et mesurés. De temps à autres, tu portes à tes lèvres ta calebasse, savourant l’amertume de ton maté infusé à point. L’atmosphère dans ton bureau est propice au travail, et déjà plus aucun domestique n’ose hanter les couloirs du palais. Parfait. Tu te sais avoir de longues heures devant toi, qui pourront être consacrées à la gestion de ton royaume ; tu ne voudrais sous aucun prétexte être interrompu. Observant une nouvelle fois l’astre lunaire dominant le ciel, un petit pincement se loge au sein de tes entrailles. Pour une raison que tu ignores, cette phase si particulière n’est pas sans incidence sur ta vie. Depuis tout petit, ce ciel nocturne comme nimbé de flammes est lié à un souvenir, un souvenir que tu hais autant que tu le chéris, si ton cœur de pierre est encore capable de s’attacher à une chose aussi futile. Tu te souviens, des fragments de ta mémoire qui défilent comme un parchemin devant tes yeux. Tes parents, le cercle, les ombres de la nuit, les corps, le sang, l’amertume. Et le silence.

Alors que tu saisis un nouveau rapport sur la pile à ta droite, tu ressens une présence se manifester non loin de ta porte. Une âme démoniaque familière, qui immédiatement réveille Kâa de sa torpeur. Agitant sa cascabelle, il glisse jusqu’au pied de la porte pour accueillir ton invité. À peine une seconde plus tard, l’on toque à la porte. Un frappé hésitant, presque apeuré, comme si face au précipice l’on réfléchissait à deux fois avant de sauter. Tu lèves les yeux de tes papiers et les braques en direction de la porte.


Entrez.



La porte s’ouvre avec une lenteur déconcertante, révélant le visage de ton messager. Tu es surpris de le voir ainsi te rendre visite en dehors de ses heures habituelles. Il est déjà passé ce matin, et deux heures auparavant avant la fin du service de tes employés, que fait-il alors sur le pas de la pièce ? Ses traits sont tirés, ses mains tremblent, et de la sueur perle sur son front. Ton aura serpentine renifle avec curiosité ce démon, et ses yeux s’écarquillent. En effet, son aura est agitée, dissipée, elle n’arrive pas à tenir en place autour de son corps. La présence du serpent, pourtant habituelle, la déstabilise ; elle l’évite avec ferveur. Maintenant que ton attention se porte sur lui, tu constates qu’il ne te regarde pas dans les yeux.


Que fais-tu là une heure aussi tardive ?  


Ta voix est calme, vide de reproches mais se veut inquisitrice. Face à la question, le messager se tend, et après une minute qui semble durer une éternité, pose enfin ses prunelles dans les tiennes. Il soutient mécaniquement ton regard, mais son esprit est ailleurs, comme s’il ne voulait pas que tu puisses lire dans ses pensées, compétence qui échappe à tes capacités. Il déglutit bruyamment, puis referme la porte derrière lui, vérifiant que personne n’est présent. Il s’approche d’un pas tremblant et alors qu’il est devant ton bureau, il se penche vers l’avant en tendant les mains vers toi.

- Monseigneur, j’ai une lettre pour vous, de la part du Taïpan.

Kâa relève la tête, et file s’enrouler le long de ton bras pour atteindre la missive, tandis que tu t’en empares. De la bave dégouline depuis ses crocs, luisant ses écailles, tant l’excitation est grande. Décrochant le sceau de la Griffe, tu extirpes un petit bout de papier replié en deux, écrit de la main du Haut-Général.

La lettre :
Votre Excellence,
Veuillez me pardonner de vous déranger ainsi dans votre travail, mais je suis dans l’obligation de m’en remettre à vous. La Horde Draconique requiert votre jugement dans les plus brefs délais, pour une affaire qui, je le crains, dépasse ma simple condition. Je n’ai d’autres choix que de convoquer l’État-major et d’attendre votre arrivée. Les autres unités sont déjà en route pour votre palais infernal, votre seconde, Mlle. Lormys, la Vipère, ayant préparé les lieux en attendant votre retour.

J’espère que cette lettre vous parviendra au plus vite. J’ai demandé à votre messager personnel, en qui je le sais, vous placez une confiance inéluctable, de mener à bien ma demande.

Mon roi, nous vous attendons dans la salle du Conseil.
Vive la Horde, vive le Dragon.


Tu reposes sans un bruit la missive sur ton bureau, puis croises les bras en t’adossant contre ton siège. Ce n’est pas dans les habitudes de tes Haut-Généraux de te convoquer au milieu de la nuit pour régler une affaire. La plupart du temps, ils s’en emparent pour la résoudre et te conter les dénouements dans le rapport du lendemain. Cependant, la situation semble différente, et les mots choisis par le Taïpan te laisse sur l’expectative. Réunir un conseil d’État-major est une décision qui ne se prend pas à la légère, surtout pas en des temps aussi sombres que ceux que tu connais. Tu soupires, avant de te lever brusquement de ta chaise. Tu éteins le feu crépitant dans la cheminée et t’approches du messager, qui recule vers la porte. Ensemble, vous sortez, et une fois dans le hall, le messager invoque un portail, te regarde une dernière fois, et disparaît à l’intérieur. Tu soupires, puis fais de même.


Tu poses désormais le pied en Enfers, et l’air chargé de poussière des Plaines Infernales te salue. Il fait nuit, frais mais pas froid. Ta capitale est endormie, personne n’ose traîner dehors à cette heure, si ce n’est une patrouille de soldats et quelques passants discrets. Ton aura retrouve son envergure naturelle, une fois dans son élément, elle s’étire et déploie ses ailes pour t’entourer. Kâa rampe auprès de toi, sa queue sillonnant le sable et marquant son passage. Sans un mot, tu rejoins ton palais principal, et pénètres en son enceinte. Le messager s’arrête, s’incline respectueusement, avant de repartir. Tu jurerais le voir accélérer le pas pour s’échapper au plus vite. Mais tu n’as pas le temps de t’attarder sur lui, car de puissantes auras se manifestent à une centaine de mètres. Traversant l’immense hall et gravissant les marches des escaliers menant à la salle du Conseil, tu sens de plus en plus l'agitation qui émane des auras plus haut. Tu les distingues tant elles te sont familières. Très vite, les flammes d’Hannathème, ta seconde, viennent à l’encontre de Kâa, qui agite sa cascabelle de joie. Il s’était écoulé beaucoup de temps depuis vos dernières retrouvailles. Suivent ensuite d’autres auras reptiliennes, qui une à une viennent saluer leur maître. Kâa gagne en envergure tandis que tu foules l’escalier et très vite, il n’est plus le simple serpent aux yeux d’or, mais il s’est mué en une véritable créature ailée, à la fois serpentine et draconique, qui marche contre toi. Sa langue bifide lèche la rambarde et les murs de ton palais, comme pour répandre son venin de Ténèbres à nouveau dans les lieux. Très vite, des centaines d’auras lui répondent de toutes les directions. Le palais est en éveil, il retient son souffle. Le Dragon est revenu et ce n’est pas un signe de bon augure.




Tu poses les deux mains sur la porte d’ébène et l’ouvres. Tu rejoins une salle au plafond élevé, avec de larges fenêtres qui donnent sur le ciel de nuit et où un lustre d’argent, noirci par le travail acharné d’un artisan, illumine la pièce d’une lueur diffuse. Le long des cercles de métal, un dragon enroule son corps et dans sa gueule grande ouverte sont alignées des bougies. Au centre de la pièce, une table s’étend sur plusieurs mètres, occupée principalement par des cartes, des pions ; et en son épicentre un candélabre écailleux projette des ombres sur le bois. De l’extérieur, les voix étaient vives, puissantes, mais depuis ton arrivée elles se sont tues. Tes Haut-Généraux et ta seconde t’observent, anxieux. Leurs auras sont repliées sous leur épiderme. Ils ont le souffle court, et le regard fuyant. Tu les jauges chacun, avant de t’avancer et de contourner la table pour rejoindre ta place habituelle.

Je vous écoute.  



Ta voix est caverneuse, intimidante. Elle est adaptée à la gravité de la situation qui se profile devant tes yeux. Tes conseillers se rapprochent eux aussi de la table et se disposent sur une ligne face à toi. Ils effectuent une révérence, sauf Hannathème, évidemment, et se repositionnent. Le plus à gauche se tient l’Alligator. De son gabarit impressionnant, il dépasse les autres de bien deux têtes. Son arme est posée à l’entrée, sur le râtelier prévu à cet effet. Ses mains sont croisées dans son dos tenu bien droit, et son visage est fermé. Sur sa droite se trouve le Mamba, plus petit, au regard éclairé par une lueur indescriptible, contrastant avec la malice qui d’habitude orne ses prunelles. Ses longs cheveux noirs cacheraient presque ses traits. Plus à droite n’est autre qu’Hannathème, préférant toujours se mettre au milieu. Ses bouclettes rousses glissent le long des plis de sa tunique de combat. Ses courbes semblent s’être raffermies, son visage s’est creusé et à son ceinturon pendent des dagues et des fioles vides. Son regard est étrange, il ne te crible pas d’éclairs comme est la coutume de ta seconde. Elle t’observe et ses yeux se perdent sur tes bras et ton buste avant de revenir vers ton visage. Elle esquisse un sourire à peine visible puis se ravise pour arborer une expression grave et tourner la tête. De l’autre côté, le corps frêle du Python se balance d’une jambe à l’autre. Ses bras sont plaqués contre ses flancs et sa tête est baissée. Enfin, mais pas des moindres, le Taïpan ferme la marche. Il croise ses bras contre son torse et te toise d’un regard respectueux mais alarmiste. Il s’avance d’un pas, gagnant au passage un coup d’œil mauvais de la part de ta rouquine, et prends la parole.

Votre Excellence, si nous avons décidé de réunir l’État-Major en ce jour, c’est pour vous faire part d’une information de la plus haute importance. Il se tait, puis continue. Ce matin, des Caméléons ont intercepté des messages en provenance de la Tarentule et à destination du Boucher. Ces messages faisaient état d’un convoi, soi-disant exceptionnel, qui devait rejoindre le plateau de Feu-sans-Fin. Nous n’avions aucune idée de ce que ce convoi pouvait contenir ou ni-même de son objectif, mais l’importance qu’il semblait revêtir nous a semblé suffisante pour essayer de l’intercepter.


Tu restes concentré sur ses dires, scrutant avec attention ses mouvements et analysant avec minutie le choix de ses mots. Par moment, tu perçois dans ta vision périphérique des mouvements et constates que les autres démons sont suspendus à ses lèvres. Tu retournes ton attention sur le Taïpan, qui malgré ses années d’expérience et son professionnalisme incontestable, peine à en venir au sujet principal. Le Python pose une main sur son épaule, et continue à sa place.

Nous avons mobilisé des membres de la Griffe et de l’Aile pour cette intervention. Comme convenu, nous les avons attendu sur les hauteurs, juste avant l’embouchure du Chagrin. Le convoi était composé d’une calèche, tirée par un cheval. Il était accompagné d’une dizaine de soldats, légèrement armés. Nous leurs sommes tombés dessus et en très peu de temps, nous avions la main mise. Nous avons tué une partie des soldats et fais prisonniers le reste.


Cinq soldats, pour être exact, complète Hannathème.



Les regards se tournent désormais vers elle. Sa voix tremblante n’a échappé à l’oreille de personne. Elle hausse les épaules vivement tapote du dos de la main le buste du Mamba, comme pour l’inciter à parler. Un échange silencieux, mais lourd de sens se réalise entre leurs regards, que tu suis avec attention. Jusqu’à ce qu’il reprenne la parole.

Quelque chose ne tournait pas rond avec ce convoi, énonce-t-il. Une petite garnison pour protéger un convoi de la si haute importance ne fait aucun sens. Si ce n’est par volonté de ne pas attirer l’attention. L’intérieur de la calèche contenait principalement des objets mais, nous n’avons pas pu en savoir plus. En effet, alors qu’ils perdaient l’assaut, l’un d’entre eux s’est munis d’une torche pour mettre le feu au véhicule, qui après quelque seconde a éclaté en milles morceaux en un bruit assourdissant, jetant à terre une partie des hommes et en blessant d’autres. Je soupçonne l’utilisation de poudre explosive, elle ressemble beaucoup à celle que nous développons de notre côté.



Une main posée sur son épaule l’interrompt immédiatement. L’Alligator, qui se faisait discret depuis le début de cette entrevue, se manifeste enfin, d’une voix grave dont la raucité témoigne de sa rareté d’utilisation.

Les cinq prisonniers ont été amenés aux prisons royales, au sous-sol. Nous pensions que vous voudriez les voir de vos propres yeux. Ils sont gardés par des soldats compétents, ils ne pourront pas s’échapper. De toute manière, l’interrogatoire qu’ils ont subi les a rendu dociles. Il se racle la gorge. Le véritable problème avec ce convoi, n’est pas tellement ce qu’il transportait, mais plutôt qui l’accompagnait. Les soldats que nous avons emprisonné n’échappent pas à cette règle, ils ne sont pas comme les autres démons que nous avons pu croiser.



Tu commences à t’impatienter, et ton agacement se répercute sur ton aura, qui remplit de plus en plus la grande salle du Conseil. Kâa a déployé ses ailes et sa queue encercle la table et tes conseillers. Ses griffes rayent la pierre au sol alors que sa langue caresse les auras des démons qui t’accompagnent, s’attardant particulièrement sur les braises brûlantes de ta seconde. Les visages se sont à nouveaux tournés vers Hannathème, qui déglutit avant de poser ses mains sur le bois et de planter son regard dans le tien.

Dragon, ces soldats que nous avons fais prisonniers, ils n’ont pas d’aura.



Le mystère peu à peu se dévoile. Ta rouquine guette avec appréhension ta réaction, qui ne vient pas, et comme alarmée, elle ne peut s’empêcher de continuer à déballer la vérité.

Ils prétendent...être des anges.


Tes yeux s’écarquillent et ton poing vient frapper la table avec ferveur, faisant sursauter tous les démons de la pièce. Leurs auras s’agitent, éclatent en milles morceaux comme du verre brisés et se répandent dans toutes les directions pour se cacher sous les meubles, les tapis, derrières les tableaux ou encore dans les coins de la pièce, espérant passer inaperçu. Kâa ouvre sa gueule, révélant une rangée de crocs acérés. De la fumée s’échappe de son museau. Tu te lèves d’un bond.


Amenez-moi aux prisonniers.  




Les cachots du Palais ne sont pas réputés pour leur ambiance, mais bien pour l’horreur qu’ils abritent. Il fait humide et l’air est lourd. La descente semble interminable, mais très rapidement tu rejoins une paire de cellules, devant lesquelles stationnent quatre gardes lourdement armés. A ton approche, ils te saluent respectueusement d’une révérence et s’éloignent pour te laisser approcher. Les cinq soldats sont séparés en deux cellules.


Laissez-moi seul, dis-tu d’une voix autoritaire.  



Les gardes se hâtent de quitter les lieux et tes généraux emboîtent leurs pas. Seule Hannathème reste à tes côtés, pensive. Tu t’approches des barreaux, et aperçois leurs corps, lacérés et en piteux état. Tu imagines sans trop de difficultés les souffrances qui ont été infligées à ces bêtes avant de les enfermer ici. S’il y a une chose en laquelle ta seconde excelle, c’est dans l’art d’arracher à des bouches closes des informations précieuses. Tu te concentres en fermant les yeux et projette Kâa dans leur direction. A son contact, les hommes s’agitent, poussent même des cris de surprise et de dégoût. Lorsque tu rappelles le serpent, ton verdict est définitif. Ce sont bien des êtres sans la moindre trace d’aura. Aussi surprenant cela puisse le paraître, pas une seule particule ne parsème leur corps. Tu ne sais pas trop si les traces de lumière que tu as ressenti sont nés de ton imagination ou si elles sont bien réelles, mais il ne reste pas de place au doute.

Moi aussi, j’ai eu du mal à croire, s’exprime Hannathème, je n’arrive toujours pas à réaliser ce que cela implique, ni même comment c’est possible. Je craignais que ce soit des humains, mais ce n’est pas le cas si jamais tu en doutes. Sortez vos ailes !



Sous ses ordres, les cinq prisonniers déploient leurs ailes. Les plumes blanches qui devaient rayonner autrefois sont teintées de rouge ou d’ocre, très certainement à cause du traitement qui a été réservé à leur encontre. Observant un instant ta rouquine, tu peux lire une pointe de fierté sur son visage.


C’est ce que je te disais, je parie que ce sont des putains anges. Je n’ai aucune idée de ce qu’ils faisaient là, ni même de pourquoi ils n’ont pas d’aura, mais une chose est sûre : cela ne présage rien de bon. Qu’est ce que tu comptes faire, Dragon ?


Qu’est-ce que tu comptes faire Dragon ? La question est très pertinente. Tu laisses les idées envahir ton esprit, mais très rapidement tes sens de souverain sont en alerte. Si des anges circulent en liberté en Enfers, et qu’ils n’ont pas d’aura pour les trahir, alors ils peuvent se fondre dans la masse. Les soldats devant toi ne sont certainement qu’une part du pot-aux-roses. Que le mauvais présage d’une plus grande manigance qui dépasse les portes de la Géhenne. Ta mine s’assombrit.


Envoyons un message très clair au Paradis.  



Sur ces paroles, un sourire diabolique se dessine sur les lèvres de ta seconde. Extirpant ses armes de son ceinturon, elle jette vers toi un regard provocateur, avant de s’avancer vers les cellules, sous les implorations des prisonniers.
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